5 Recommandations fondamentales en matière de finances locales
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L’adoption du nouvel agenda urbain lors du sommet Habitat
III à Quito fait suite à une longue série de négociations
internationales durant lesquelles un consensus s’est
globalement fait jour sur les défis économiques, sociaux et
environnementaux auxquels nous sommes confrontés, ainsi
que sur les objectifs de développement que la communauté
internationale souhaite atteindre à horizon 2030.
La mise en oeuvre effective des politiques publiques qui
permettront de relever ces enjeux implique un effort financier
considérable: les différentes études réalisées s’accordent pour
montrer qu’il faudrait doubler, voire tripler en moyenne les
montants aujourd’hui consacrés aux investissements collectifs
urbains.
Dans un contexte où la majorité de ces investissements
sont de la responsabilité des gouvernements locaux, le
changement d’échelle à opérer passe nécessairement par des
réformes en profondeur des systèmes de financement local.
Aujourd’hui, le déséquilibre général structurel entre les
compétences dévolues aux autorités locales et leurs ressources
a des conséquences graves sur la qualité de vie des habitants
des villes et des territoires.
Comment le nécessaire changement d’échelle peut-il s’opérer?
Quels potentiels exploiter ? A quelles conditions les ressources
locales peuvent-elles être mobilisées pour financer une urbanisation durable?
Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), à travers
notamment sa Commission des Finances Locales pour le
Développement, anime un débat permanent entre ses membres
sur le thème des finances locales qui fait ressortir, à partir d’une
étude en cours d’achèvement (cf Annexe p. 14), un certain
nombre de principes fondamentaux sur la base desquels 5
recommandations essentielles ont été émises.